Mon calvaire au Vietnam : confinement
Le problème est
survenu il y a des années quand je suis arrivé à l'aéroport de HCM et demande
mon visa sur place.
C'est ok on me laisse
partir. Mais après les fêtes du nouvel an, un policier est venu chez moi dans
la matinée et me demande pourquoi je ne me présente pas à la police ... on vous
a autorisé quelques jours du Têt ? Il m'embarque bien sûr pour un hôtel de
transit près de l'aéroport.
La nouvelle est vite
répandue et malgré l'intervention de BVK (Comité des Vietnamiens de
l'Etranger) je suis resté une dizaine de jours (+ les frais d'hôtel).
Mon nom figure sur la
liste noire du ministère de l'intérieur à Hanoi sans aucune raison et aucune
audition de défense, aucune preuve contre Hoàng Van Hoan accusé de déguisement en
mon nom et né à la même année, ayant été aussi étudiant préparant une
thèse à Paris. Ils ne se donnaient même pas la peine de demander à BVK qui
me connaissait bien puisque c'était son rôle.
Il suffisait
quelqu'un, ami de la police, qui dénonce pour que la police inscrive ton nom
sur la liste noire gérée au Ministère de l'Intérieur à Hà Nội . Ce qui nous étonne beaucoup car quoi que tu fasses dans le
monde entier la police est au courant de tout ... comme dans les années 1980 la
police VN laissait entrer une centaine de Vietnamiens de l'Etranger, elle
attendait qu'ils soient tous présents sur le territoire pour intervenir et les arrêter. Des
gens venant des EU, Europe, Asie,
Australie hostiles au gouvernement avec l'intention de le renverser (par
les armes ?)
Donc en principe si tu
n'avais aucune idée antigouvernementale et ne manifestais pas, tu n'aurais
aucune crainte au VN. Tu peux avoir des opinions anticommunistes ou
fréquentation des églises, pagodes. Mais si tu habites à Yên Bai et proche du
Vénérable Phap Luu ce sera encore mieux car les autorités reconnaissaient
l'utilité du Bouddhisme enseigné au Village Bouddhisme Original grâce à la
guérison de plusieurs centaines de patients atteints de maladies incurables. En
particulier 5 cas de maladies congénitales de coeur !
PS. Mes souvenirs à
Anh Nguyễn Ngọc Hà qui a rédigé la lettre de témoignage auprès de la police dès
qu'il apprend que je suis enfermé dans un hôtel de transit par une lettre
détaillée de Tonton Muoi Phi.
Paris, 15-05-2020
Nguyễn Công Hoan
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